А не отравили ли протоиерея Чаплина?
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La mort "étrange" d'un prêtre"dissident"
Le décès subit à l’âge de 51 ans le l’archiprêtre Vsevolod Tchaplin connu en Russie comme en occident pour ses prises de positions aussi radicales que contradictoires, paraît pour le moins « suspect » et cela d’autant plus que ce prêtre atypique s’était fait de sérieux ennemis tant au sein de l’église que dans la société civile.
Le père Vsévolod était personnalité complexe, difficile à cerner. D’un côté, il affichait des opinions ultra réactionnaires sur le plan des mœurs : il était contre les gays, l’avortement, pour le rétablissement de la peine de mort et de l’autre, il se réclamait d’un socialisme « chrétien ».
De facto, porte-parole du patriarche Kirill !
Vsévolod Tchaplin a fait une carrière brillante. IL a occupé de très hautes fonctions dans la hiérarchie de l’église orthodoxe russe. Après de études au séminaire de Moscou puis à l’académie de théologie, il est nommé vice président du département des relations extérieures du patriarcat, département dont le président n’est autre le métropolite Kirill qui deviendra patriarche de toutes les Russies.
Entre 2009 et 2015 il préside le département synodal pour l’interaction entre l’église et la société civile ce qui fait de lui de facto le porte-parole du patriarcat. Suite à de nombreux scandales provoqué par des déclarations choquantes il est déchargé de cette fonction et devient recteur de l’église Saint-Théodore-le-Studite située au centre de Moscou.
Mort d’un arrêt du cœur…?
Sans sombrer un « conspirationnisme » aigu force est de constater que la mort soudaine de ce prêtre haut en couleurs et détesté par beaucoup de monde interpelle.
Tout d’abord, à la surprise générale aucun des hauts dignitaires de l’église n’a assisté aux funérailles du père Vsévolod alors qu’il les connaissait tous depuis de nombreuses années.
Tout aussi étrange le petit scandale qui a eu lieu après la messe Au moment ou le cercueil est sorti de l’église des jeunes appartenant à des mouvements d’extrême droite proches du patriarcat s’en sont pris à un journaliste qui couvrait l’enterrement, ils l’ont bousculé, frappé puis lui ont arraché sa caméra…comme s’ils voulaient cacher quelque chose …Ces évènements ont fait enfler les rumeurs qui se propageaient depuis l’annonce du décès…
Un expert, désirant garder l’anonymat confie « Le père Vsévolod s’apprêtait à faire des révélations qui auraient mis dans l’embarras non seulement le patriarcat mais aussi le Kremlin…
Lors d’une émission à la télévision le journaliste Anatoly Baranov a demander une seconde autopsie avec recherche de substances toxiques... « Parmi les 150.000 prêtres que compte le patriarcat, le père Vsévolod était le seul qui s’état engagé en politique et aurait pu éventuellement prendre la tête d’un mouvement semblable à la « théologie de la libération » en Amérique latine.
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